La typographie c'est quoi ?

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La Typographie est l'art de choisir et d'assembler les caractères. Elle améliore la lisibilité de lecture (caractères mieux dessinés, mieux espacés, mieux contrastés). Elle participe à l'image de marque de l'éditeur. Certaines règles obéissent à l'usage et aux traditions esthétiques, d'autres à des lois physiologiques et d'autres encore au goût du jour.

Choix d'une police de caractères

L'anatomie de la typographie se compose d'éléments précis et complexes : empattement, angle, corps, hampe, œil, jambage, fût...

Angles d'empattement
Liaison plus ou moins incurvée entre l'empattement et le fût.

Boucle
Partie du "g" qui descend sous la ligne de pîed.

Contrepoinçon
Espace blanc à partiellement ou totalement enclos à l'intérieur de la panse d'un caractère (en anglais, le contrepoinçon de la lettre "e" est appelé eye).

Délié
Partie plus fine du caractère.

Diagonale

Partie inclinée d'un caractère.

Empattement
Petit trait qui prolonge les extrémités des traits droits et obliques des lettres. En général, perpendiculaire à ces derniers.

Fût / hampe
Trait principal vertical (le terme s'applique également à certaines diagonales).

Jambage inférieur
Partie inférieur d'une lettre bas de casse qui descend sous la ligne de pied.

Jambage supérieur
Partie supérieur d'une lettre bas de casse qui s'élève au-dessus de l’œil.

Ligne de base
Ligne imaginaire sur laquelle s'alignent les caractères (sont comme suspendus à cette ligne).

Panse
Trait courbé ou ovale qui renferme le contrepoinçon.

Plein

Partie plus épaisse du caratère.

Œil
Hauteur des minuscules à l'exclusion des jambages inférieurs et supérieurs.

Corps
Taille du caractère exprimé en points typographiques, de l'extrémité du jambage inférieur à l'extrémité du jambage supérieur. Selon la police, la taille du caractère peut, pour un même corps, paraître différente à cause des variations de l’œil du caractère.


Il existe 4 grandes familles classiques :

Empattement : est la forme donnée à l'attaque ainsi qu'à la terminaison des jambages de la lettre, il est la base de la classification des familles.

Ne pas mélanger dans un même document de trop nombreuses polices de caractères ni des polices appartenant à une même famille (Times et Bookman appartenant tous deux à la famille des Elzévir).

Attention aux Didots, aux empattement filiformes, qui risquent d'être mal imprimés dans les petits corps.

Le corps d'un caractère

Le corps d'un caractère est exprimé en points ; in "corps 12" signifie 12 points pica de haut - un point mesure environ 0,35 mm. 
Un même corps pour l'ensemble du texte à lire, deux autres pour les titres et intertitres, un pour les légendes.

La casse : capitale, petite capitale et bas de casse

  • Capitales ou petites capitales pour les titres ;
  • Bas de casse pour le corps de texte ;
  • Petite capitale au lieu de capitale pour un nom propre que l'on ne souhaite pas trop faire ressortir dans le corps du texte ;
  • Le choix de la police, du corps des caractères et le choix de l'interlignage rendront compte du ton général de l'oeuvre.

    La variation : romain, gras, italique...

    • Romain : à utiliser pour le texte en général ;
    • Gras : pour mettre en évidence un mot ou passage important dans un texte ;
    • Italique : à appliquer sporadiquement car elles sont lente à lire, pour marquer l'insistance (légende d'une image par exemple).

      Les espaces

      • Inter-mots : minimum 70 à 80 % (de l'espace-bande c'est-à-dire celui généré par la barre espace), minimum : 120 à 130 % (pour éviter les lézardes) ;
      • Interlettrage : ne pas réduite à moins de 95 % sous peine de tassement des caractères ;
      • Attention aux justification de paragraphe qui génèrent quelquefois des blancs inter-mots.

      Les règles typographiques


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